Compte-rendu du Conseil Municipal du 13 Avril 2008 :

Le conseil municipal du 13 avril a eut comme point essentiel le vote du budget municipal. A cet occasion, notre élu Guy Mouney est intervenu sur le désengagement de l’Etat au détriment des collectivités locales, notamment en terme de politique sociale. Il a expliqué pourquoi nous ne pouvons approuver ce budget qui ne répond pas aux problèmes des populations les plus pauvres, particulièrement en terme de logement. Les conséquences prévisibles de ce budget sont une hausses des impôts locaux, un développement de la spéculation immobilière, la privatisation de services qui devraient être publique.

Déclaration à propos du budget :

« Le rapport de présentation du budget dénonce à juste titre le désengagement de l'Etat, qui transfère aux Collectivités locales, départementales et régionales des compétences et des charges sans transfert des moyens financiers pour les assumer.

Cette politique actuellement menée tambour battant par la droite au pouvoir s'intègre dans le cadre de toute une orientation d'économies sur les services publics et les collectivités locales parallèlement à des cadeaux au patronat et aux catégories les plus riches.

Pire même, les quelques aides de l’Etat, notamment pour la rénovation urbaine sont dépendantes de la pression fiscale exercée sur les habitants de la commune, donc de la hausse des impôts locaux, les plus injustes, car frappant autant les pauvres que les riches.

Alfortville comme les autres communes doit faire face à des dépenses de plus en plus importantes.

D’abord pour son fonctionnement du fait de la hausse des prix l’énergie et de l’ensemble des services.

Mais aussi pour pallier les carences de l'Etat dont les conséquences s'avèrent de plus en plus désastreuses pour l'éducation, la santé, le logement, carences qui frappent de plein fouet les travailleurs et les plus démunis et qui avec les dernières mesures de restriction des budgets sociaux annoncées par le gouvernement Sarkozy, ne vont faire que s’aggraver.

Le mécontentement social ne fait que croître et s’exprime en ce moment même par une mobilisation dans les milieux scolaires (lycéens et enseignants) contre les suppressions massives de postes prévues à la rentrée prochaine.

Le manque crucial de logements rend totalement dérisoire la loi sur le logement opposable dont on a fait grand bruit.

Cette crise du logement touche de plein fouet la population d’Alfortville. De nombreuses familles s’entassent dans des poches d’habitat indigne et insalubre, sur lesquelles règnent des marchands de sommeil. D’autres en raison du chômage, des empois précaires, des salaires insuffisants, n’arrivent pas à faire face à leurs échéances à payer les loyers et vivent dans l’angoisse de l’expulsion. Les services sociaux sollicités ne savent pas comment faire face à cette augmentation de la pauvreté.

Si le manque de logements est un problème national qui nécessite que l’Etat déclenche un plan d’urgence pour le résoudre, les communes ont aussi des choix à faire.

Or les choix qui transparaissent dans le budget qui nous est proposé aujourd’hui ne répondent pas suffisamment aux problèmes que rencontre la population laborieuse.

L’habitat social se dégrade par manque d’investissements et d’entretien, et au lieu de rénovation, ce qui se programme est la destruction d’immeubles HLM, comme aux Alouettes. On nous parle certes de reconstruction en vue, mais alors qu’il y a au moins 1800 demandes de logement social en attente, il devrait y avoir d’autres priorités que la destruction de ce qui existe.

En même temps à l’autre bout de la ville l'aménagement de la ZAC des bords de Marne, qui se traduit par des évacuations d’habitants, commence par la construction de bureaux.

Les habitants concernés par ces projets sont laissés dans l’ignorance des conséquences qu’ils auront pour eux et sont inquiets pour leur relogement, d’autant plus que les opérations immobilières en cours sur Alfortville se traduisent par les loyers prohibitifs.

J’approuve les actions municipales qui vont dans le sens de la défense des services publics (scolarité, bureaux de poste, transports en commun), des équipements collectifs, de l’amélioration de l’habitat.

Mais je ne peux que désapprouver les hausses des impôts locaux qui vont frapper les plus pauvres, le champ libre laissé à la spéculation immobilière, et les privatisations des services, notamment la gestion de la piscine qui après les investissements très lourds payés par la collectivité, sera confiée au privé. C’est pourquoi je voterai contre le budget qui nous est présenté »


Les autres votes du conseil municipal.

Sur 32 points soumis au vote, l’élu de la liste Unis pour les Luttes Sociales et les Solidarités à approuvé 26 propositions. Il s’est abstenu sur 1 points et à voté contre 5 autres. Si la plupart des votes concernaient des formalités administratives ou techniques, d’autres ont fait débat. Guy Mouney est intervenu sur les points suivants.

  • Le projet de Centre aquatique d’Alfortville :

Autorisation de programme et mise en place de crédits de paiement.
14 600 000 €, dont 5 600 000 € en 2008.

« Cette opération va coûter des sommes importantes à la collectivité pour confier ensuite la gestion du centre au privé. Je précise que je ne suis pas par principe opposé à toute hausse des impôts, mais je suis opposé à certains choix qui sont faits de l’utilisation de l’argent public, qui laissent de coté les intérêts de pans entiers de la population laborieuse. Ce qui est le cas sur cette question ».

Proposition adopté par le conseil municipal.
Guy Mouney (G.M) a voté contre.

  • Les subventions aux associations.

1 800 000€ + 1 800 000€ pour le Centre Communal d’Action Social (CCAS).

« Je m’abstiendrai sur cette question n’ayant pas eu le temps d’avoir une connaissance suffisante de ce que recouvrent certaines associations.

Je ferai une remarque concernant les associations à caractère religieux. Certaines affirment leur caractère cultuel, pour d’autres nous ne savons pas. Je suis par principe contre leur financement par l’argent public, car étant pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat je suis aussi pour la séparation des communes et des cultes.

Je considère que chacun doit avoir le droit de pratiquer son culte, mais ce doit rester une affaire privée, et c’est à chaque communauté de trouver en son sein les moyens de cet exercice ».

Proposition adopté par le conseil municipal.
G.M s’est abstenu.

  • La Mise a disposition d’un local pour l'association Musulmane.

L’association partagera les locaux du 40/42 rue de Nice avec l’association Culturelle Algérienne.

« Si je suis contre le subventionnement d’associations à caractère religieux, je suis pour permettre à chacun le libre exercice de son culte, je voterai donc pour la mise à disposition d’un local loué à cette association ».

Proposition adopté par le conseil municipal.
G.M à voté pour.

  • Bilan et prévisions de l’avancement des projets immobiliers du secteur ZAC des bords de Marne (Nord de la Ville).

Cette opération qui va s’étaler sur plusieurs années prévoit la construction de 18 000 m2 de bureaux et 26 000 m2 de logements dont « 16 500 m2 de logements en accession et en locatif social », pour reprendre l’expression officielle.

« Un renouvellement urbain est indispensable dans cette zone du secteur nord de la Ville, mais je ne saurai pour autant approuver l’opération immobilière en cours, pour les raisons que j’ai donné à propos du budget.

Je souhaite savoir

  • D’abord ce qui est prévu pour le relogement des familles qui habitent encore dans les parcelles qui ne sont pas encore évacuées,
  • Ensuite dans le même ordre d’idées, est ce qu’il prévu une opération de résorption de l’habitat indigne dans le quartier proche de la ZAC ?
  • D’autre part si les réalisations d’équipements collectifs (crèche, école, espaces verts publics) y sont envisagées »

Proposition adopté par le conseil municipal.
G.M à voté contre.

  • Projet de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).

Les quartiers concernés sont situé dans le Sud de la Ville : les Alouettes, Chantereine, Saint Pierre, Grand Ensemble. Le conseil avait à se prononcer sur la création de 3 postes, dont un chef de projet , chargés de piloter et coordonner la cellule de renouvellement urbain créée pour cette opération.

« Nous n’en sommes plus au stade de projet puisque l’on nous propose le recrutement pour 3 postes afin de piloter la réalisation de cette opération. Pourtant la population qui devait être consultée est toujours tenue dans l’ignorance.

Des moyens sont prévus pour l’accompagnement technique des travaux, mais toujours rien pour l’accompagnement social.

Chacun le sait les questions que se posent les habitants sont multiples et cruciales pour eux : quel est le périmètre des démolitions prévues, quelle est la quantité de logements qu’il est prévu de reconstruire et à quel endroit, comment seront relogées les familles pendant les travaux, quel est le montant des loyers qui seront demandés lors des relogements après travaux.

Mais le sentiment général c’est l’incompréhension face à ce gâchis que va représenter la destruction d’un ensemble de 560 logements, qui ne sont pourtant pas à l’état de ruine surtout si on les compare aux logements sordides dans des immeubles taudis ou des hôtels meublés dans lesquels doivent s’entasser des familles dans d’autres parties de la ville.

Le parc social immobilier a besoin de rénovation mais pas de destruction, surtout dans un contexte ou la demande de logement social atteint des sommets.

Il est temps de reconsidérer complètement le problème et, au lieu d’aller vers l’utilisation de la dynamite et du bulldozer, de se lancer dans une opération de rénovation du quartier en concertation avec les habitants ».

Proposition adopté par le conseil municipal.
G.M à voté contre.

  • Vœu contre la suppression de 11 000 postes d’enseignants dans l’éducation national à la rentrée prochaine, dont 250 dans le Val-de-Marne.

Présenté par M. Tisseyre (PS)

Ce vœu a été approuvé par le conseil municipal. Un débat a eu lieu car l’UMP est intervenue pour défendre la politique de « réformes » du gouvernement . Guy Mouney a pris la parole pour dénoncer cette politique catastrophique d'économies qui va se traduire par la dégradation des conditions de travail des élèves et des enseignants. Il a logiquement voté pour la motion.

Jaroslaw ukrainien d’Alfortville, père d’un élève du collège Léon Blum a été expulsé

Droit au retour en France et régularisation !

Collectif d'Alfortville RESF
Réseau éducation sans frontières


Jeudi 4 avril en fin d’après midi alors que la famille revenait de la salle de sport de Vasil, la police d’Alfortville se jette sur eux et emmène Yaroslav ROMANCHUK au commissariat.

  • Vendredi il a été transféré à Cachan, puis au centre de rétention de Choisy.
  • La police l’avertit qu’il passera au tribunal dimanche.
  • Une fois de plus la police ment et nous mène en bateau.
  • Samedi matin il est embarqué à Roissy et expulsé par l’avion de 7h40 pour Kiev.


Depuis son arrivée en France en 2000, il a cherché à s’intégrer et à obtenir des papiers, mais son dossier de régularisation n’a pas abouti. En août 2007 il était expulsé une première fois. Il a logiquement rejoint sa famille à Alfortville. Après des mois d'une véritable traque, les autorités ont procédé à cette nouvelle arrestation. Il se retrouve une fois encore arraché à son foyer, à sa famille, alors qu’une entreprise du bâtiment est prête à l’embaucher dès qu’il aura des papiers en règle. Il venait de déposer son dossier et la préfecture nous demandait 4 mois afin d'étudier son cas.

Malheureusement, de telles arrestations d’immigrés se sont multiplié ces derniers mois et prennent l’ampleur de véritable rafles, dans l’arbitraire le plus total. Le sort que l’Etat français réserve aux immigrés est une atteinte permanente et systématique aux droits de l’homme et du citoyen.

Le gouvernement en place a, ces derniers mois, amplifié la traque systématique des immigrés, au mépris du respect le plus élémentaire de la personne humaine. Ce système transforme une partie de la population en une masse de parias privés de la possibilité de mener une existence légale, taillables, corvéables et expulsables à merci. Ceci au bénéfice des patrons et profiteurs de tout poil qui peuvent ainsi puiser dans une réserve de main d’œuvre immigrée, sans la déclarer. Ainsi, dans le bâtiment, la restauration, les services, des dizaines de milliers de « sans papiers » travaillent dans les pires conditions, en dehors de toute réglementation.

C’est pourquoi la régularisation des sans papiers est l’intérêt de l’ensemble des salariés, français ou immigrés.


Nous vous appelons à un rassemblement devant la préfecture de Créteil Mardi 8 Avril à 18H.



Agenda

Information : le prochain conseil municipal prévu le jeudi 3 avril a été reporté. Il devrait se tenir avant le 15 avril. Ordre du jour : vote du budget.


Conseil municipal du 20 mars 2008

Ce conseil municipal était convoqué pour élire les commissions et procéder par vote à la désignation des membres du conseil à des organismes extérieurs.

Déclaration de Guy Mouney : Explications de vote

Nous allons désigner des représentants à des organismes dont le fonctionnement est nécessaire à la vie de la commune et de ses habitants. Mais un certain nombre de ces organismes ne servent pas comme ils le devraient les intérêts de la population et le mandat que l’on donne aux représentants de la commune devrait être préalablement défini.
C’est le cas par exemple pour le syndicat intercommunal des eaux. L’objectif premier devrait être aujourd’hui la re municipalisation du service de l’eau, qui devrait être traitée comme un bien public et non source de profits. C’est le cas aussi pour la SAERP (société d’aménagement et d’équipement région parisienne), ou le SAF 94. La priorité devrait être la construction de logements sociaux. C’est le cas encore de la commission de délégation de service public. Il est temps de cesser de déléguer le service public aux intérêts privé. On pourrait rajouter à cela le ramassage des ordures ménagères, bien des travaux d’entretien de la voirie ou des parcs et jardins qui permettent à des entreprises privées de tirer profit de l’argent public. Cette orientation doit être remise en cause. Ce n’est que dans ce sens là que je pourrai me prononcer sur la désignation des représentants de la commune.

Compte tenu de l’absence de ces engagements dans les programmes défendus lors de la campagne électorale, je ne pourrai approuver la totalité des désignations, je m’abstiendrai donc sur les votes pour un certain nombre d’organismes.


Difficile apprentissage de la démocratie locale par la Mairie

La liste Unis pour les Luttes sociales et les Solidarités ne pourra pas s’exprimer sous son nom dans le prochain numéro du BMO, le journal municipal d’Alfortville. Explication.

Le début de ce mandat est l’occasion pour la Mairie de se mettre en conformité avec la loi du 27 septembre 2002 sur la démocratie locale. Celle-ci prévoie que les membres de l'opposition, au sein d'un conseil municipal, puissent s’exprimer dans le journal édité par la Mairie. Une tribune de quelques lignes a donc été proposée à notre liste. Le mercredi 19 mars, notre élu Guy Mouney transmet notre texte au service compétent de la Mairie. L’intitulé du texte est Unis pour les Luttes Sociales et les Solidarités. Liste soutenue par Lo, la LCR et des militants du PCF. A cette occasion, il lui est signifié que ce titre pourrait poser problème. Notre élu précise immédiatement que nous pourrons le modifier si nécessaire, à condition d'être prévenus à temps.

Le lendemain, après plusieurs appels téléphoniques, nous apprenons que la Mairie a changé d’autorité l’intitulé de notre tribune pour la remplacer par « Guy Mouney, élu lutte ouvrière ». Malgré nos protestations, on nous affirme que cet en-tête ne changera pas, qu'il en est ainsi pour tous les courants politiques représentés au conseil. Notre élu demande alors au moins à pouvoir changer le texte de l'article, pour rendre compréhensible par le lecteur la référence à "la liste". Nouveau refus, cette fois-ci parce que les délais d'impression ne le permettraient plus.

Cette attitude est doublement inacceptable :

  • Le minimum aurait été, comme nous l'avions demandé, d'être prévenu en cas de modification de la tribune.
  • Et d’autre part, il n'est pas compréhensible qu'on ne nous ait pas permis de changer le contenu de notre texte de "la tribune libre" . En tout état de cause, il était impensable que notre élu, qui certes appartient bien à Lutte Ouvrière, ne précise pas qu’il représente une liste d’union soutenue à la fois par Lutte ouvrière, la LCR et des militants du PCF. A défaut de figurer dans l'intitulé, cette notion aurait du apparaître au moins dans le texte en lui même.

La Mairie affirme, à présent, que nous pourrons nous rattraper dans le prochain BMO. Nous en prenons note.

Cliquer sur l'image pour voir la lettre envoyé à la mairie.



Conseil municipal du 14 mars 2008 convoqué pour l’élection du maire et des adjoints

Déclaration de Guy Mouney, conseiller municipal, élu de la liste unis pour les luttes sociales et les solidarités, soutenue par lutte Ouvrière, la LCR, des militants du PCF.

Les électeurs qui ont voté pour la liste « Unis pour les luttes sociales et les solidarités », que j’ai conduite, ont tenu à affirmer de cette manière leur protestation contre la situation de plus en plus insupportable que doivent affronter les milieux populaires.
J’y associe aussi les voix qui se sont portées sur les deux autres listes d’extrême gauche.

Je souhaite donc remplir mon mandat en m’efforçant de faire entendre la voix des travailleurs, des mal logés et des plus démunis qui sont victimes des attaques du patronat, des nantis et du gouvernement à leur service.

Les représentants des partis de droite qui siègent à ce conseil se situent dans le soutien aux politiques antisociales menées au gouvernement depuis plusieurs années. Or les problèmes que rencontrent les habitants d’Alfortville en sont la conséquence directe .

Mais je n’apporte pas pour autant ma voix au député maire René Rouquet dont le programme qu’il a défendu lors de ces élections municipales reste dans la continuité de ses mandatures précédentes. « Un art de vivre ensemble » ne prend pas suffisamment en compte les difficultés quotidiennes liées à la baisse du pouvoir d’achat, au chômage, à la crise du logement, qui sont celles de la majorité de la population.

Je suis tout à fait conscient que tout ne peut pas être réglé au niveau d’une commune, que les communes subissent les politiques des gouvernements qui leur transfèrent des charges mais pas les moyens, et contribuent de ce fait à les mettre en état d’asphyxie.

Malgré tout une commune peut avoir une politique qui vise à s’opposer aux régressions sociales et à protéger les plus pauvres.

C’est pourquoi j’appuierai dans ce conseil municipal les mesures qui iront dans le sens de l’intérêt des travailleurs et des petites gens, mais je m’opposerai à celles qui iront en sens contraire.

Résultats des municipales à Alfortville

La liste :

UNIS POUR LES LUTTES SOCIALES
ET LES SOLIDARITES

Soutenue par LUTTE OUVRIERE, LA LCR et des militants du PCF.


a obtenu : 650 voix, soit

5,29% des suffrages exprimés,

un élu, Guy Mouney


Nous remercions toutes celles et tous ceux qui par leur vote ont permis l'élection de Guy Mouney.

Celui-ci sera le porte parole des travailleurs et des plus démunis au Conseil municipal et un point d'appui pour leurs luttes.

vous pouvez nous contactez à : unisa.alfortville@gmail.com

Unis pour les luttes sociales et les solidarités

Cest le nom que nous avons voulu donner à notre liste, parce qu’un des enjeux des élections municipales, le 9 mars prochain, à Alfortville comme ailleurs, sera d’exprimer la révolte de toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de voir leur situation se dégrader à cause du chômage, de la précarité, de l’insuffisance de leurs revenus alors que les prix des produits ou des biens les plus nécessaires flambent.

Cette situation, nous ne pensons pas qu’elle soit une fatalité. Elle résulte de la politique que mènent depuis des années des gouvernements dont la seule préoccupation a été de servir les intérêts du grand patronat et des plus riches. Qu’ils soient de droite ou du Parti socialiste. La pauvreté s’est accrue dans le même temps que les profits des sociétés cotées à la Bourse ont battu des records, les services publics se sont dégradés alors que les privilégiés se sont vu accorder toujours plus de moyens de réduire leurs impôts ou leurs cotisations sociales.

L’unique objectif des réformes que veulent aujourd’hui mener à terme les Sarkozy, Fillon et Parisot du Medef, c’est de réduire à la précarité l’ensemble du monde du travail pour tirer tous les salaires à la baisse, empêcher les couches populaires de défendre leurs droits à profiter des richesses qu’elles sont les seules à créer, leur droit à une existence digne, tout simplement.

Retraites, temps de travail, garanties d’emploi et de salaire, tous les acquis sociaux qui limitaient la rapacité des classes possédantes et qu’avaient gagnés les générations précédentes par leurs luttes, sont aujourd’hui menacés. Nous ne voulons pas « travailler plus » et plus longtemps pour gagner moins.

Nous sommes partie prenante de toutes les luttes par lesquelles les travailleurs, avec ou sans emploi, s’opposent à une nouvelle dégradation de leurs conditions de vie. Nous voulons agir localement pour que ces luttes puissent se développer et converger dans un mouvement d’ensemble, seul à même de stopper la régression sociale, d’imposer l’interdiction des licenciements, l’embauche massive dans les services publics, l’augmentation générale des salaires et des minima sociaux afin que personne ne puisse vivre avec moins de 1500 euros nets par mois.

Solidarité, parce que nous ne voulons pas non plus que ceux parmi nous qui n’ont pas les droits les plus élémentaires de citoyens parce qu’ils n’ont pas de papiers, continuent à être en butte aux rafles policières et au mépris des autorités. Parce que nous défendons le droit de tous à un logement, à des papiers et aux droits qui leurs sont liés.

Ce combat, nous le mènerons bien évidemment aussi pour tout ce qui concerne la commune d’Alfortville. Nos élus, se feront les relais des mobilisations sociales comme de l’exigence légitime des habitants d’Alfortville à une existence digne et à l’amélioration de leur cadre de vie face à une municipalité qui a tant de fois montré son mépris à l’égard des plus pauvres.

Nous ne prétendons pas pouvoir changer les choses à nous seuls, nous avons besoin au contraire de votre soutien, mais aussi de vos initiatives, de vos idées, de votre volonté de faire vivre une démocratie réelle et transparente, de faire entendre la voix et les exigences de tous ceux qui ne peuvent compter que sur leur travail pour vivre, sur leur solidarité et sur leur dignité pour résister.




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"Unis pour les luttes et les solidarités"<<<







>>>Nos candidats<<<

Qu’attendre des élections municipales ?

Les principaux problèmes auxquels nous sommes confrontés : le chômage, l'insuffisance des salaires, ne résultent absolument pas de la gestion municipale. Les municipalités subissent, comme les salariés, la toute puissance des groupes industriels et financiers qui du jour au lendemain, peuvent fermer ou délocaliser une entreprise condamnant ainsi à mort une ville.
Aucune municipalité ne peut non plus suppléer aux défaillances de l'État lui-même. Les gouvernements prétendent décentraliser, mais les mesures de décentralisation consistent en général en ceci que l'État se décharge de ses responsabilités au profit des collectivités locales à différents niveaux, mais sans jamais donner à celles-ci les moyens financiers de les assumer. La conséquence en est l’augmentation des impôts locaux.

Mais, les élections municipales étant les élections les plus locales, les conseillers municipaux sont, de tous les élus, ceux qui sont les moins éloignés de leurs électeurs.

Malgré :
  • le système économique et social fondamentalement injuste,
  • les étroites limites juridiques dans lesquelles sont enfermées les municipalités, qui sont subordonnées à l'État central, le préfet pouvant même annuler certaines de leurs décisions, le Conseil municipal a le pouvoir de faire des choix qui peuvent améliorer ou, au contraire, aggraver les conditions d'existence des classes populaires.

C'est pourquoi il est important qu'il y ait des élus qui puissent réellement faire entendre la voix de la population la moins favorisée.

Handicapés, valides, l’égalité maintenant !

Pour que l’égalité des personnes handicapées et valides soit assurée, notre liste considère les propositions suivantes comme indispensables :

  • L’application effective de la loi de 1987, qui impose un minimum de 6% de travailleurs handicapés dans les entreprises de plus de 20 salariés.
  • La mise à disposition de vrais emplois pour les handicapés aptes à travailler, et non des emplois en établissement et service d’aide par le travail (ESAT) ou en ateliers protégés (entreprises adaptées)
  • L’application de la loi de 11 février 2005 créant les commissions communales d’accessibilité.

Les droits suivants doivent être respectés :
  • Droit à un revenu décent
  • Droit à la culture
  • Droit à une scolarité normale et adaptée à chaque type de handicap qu’il soit moteur, intellectuel ou sensoriel.

Les retraités en ont assez

Les retraités et les personnes âgées subissent de plein fouet l’augmentation du coût de la vie et principalement des loyers. Ils sont bien souvent contraints de rester dans des logements insalubres et sans ascenseur. Ces logements nécessiteraient de la part de la ville l’application immédiate de l’obligation de rénovation qui incombe aux propriétaires de ces immeubles et des aides à la rénovation.

L’accès à une maison de retraite prise en charge par la sécurité sociale devient de plus en plus difficile et nous ne pouvons que nous étonner de la politique, de la mairie d’Alfortville. En 2005 la résidence de personnes âgées Grünebaum-
Ballin de l’OPAC au grand Ensemble a été vidée de ses occupants et passée au bulldozer, alors que les logements étaient en très bon état. Il y avait urgence à construire une maison de retraite médicalisée paraît-il. Trois ans plus tard, le terrain vague est toujours à l’abandon. On a trouvé l’argent pour démolir une résidence qui pouvait encore servir et maintenant on va nous dire que ce n’est pas si simple de reconstruire. Mais surtout il y a derrière cela une politique qui vise à confier à des sociétés privées qui veulent faire de l’argent la gestion de logements pour personnes âgées à desprix qui relèvent du racket.

Solidarité avec les sans papiers

25 000 expulsions. C’est le sinistre objectif que s’est fixé le gouvernement. Un chiffre que Sarkozy veut augmenter. Il faut bien répondre aux attentes du Front National et de la droite raciste et xénophobe. Pour atteindre son but, le gouvernement veut augmenter le nombre de centre de rétention, véritables prisons pour « délit » de papier. On y enferme des enfants, et parfois même des nouveaux nés. Un nouveau centre est d’ailleurs prévu sur les terrains de l’aéroport d’Orly.


Ces sans papiers que l’on traque, vivent autour de nous, avec nous et travaillent depuis des années en France. Ils paient souvent des impôts, et leurs enfants, dont beaucoup ne parlent que le français, côtoient les nôtres à l’école. Comme des millions de nos aïeux, ils sont venus ici pour fuir la guerre ou la misère.


Pourtant, ils n’ont aucun droit au logement, aux aides sociales ni à aucune autre allocation. Mais surtout ils vivent dans l’angoisse permanente de voir en un jour s’écrouler tous leurs espoirs. Nombreux sont ceux qui ont fui une oppression politique et qui risquent, s'ils sont expulsés dans leur pays d’origine, de se retrouver en prison, parfois même d’être torturés.


Leur vie est maintenant en France, et ils n’aspirent qu’à y rester et s’y intégrer. Sur Alfortville, à de nombreuses reprises, des parents d’élèves, des enseignants, soutenus par le Réseau Education Sans Frontière (RESF) se sont mobilisés contre l’expulsion de parents sans papiers et pour la régularisation de ces familles. Encore récemment, sur le collège Henri Barbusse, les parents, enseignants et élèves se sont mobilisés contre les menaces d’expulsion à l’encontre du père sans papiers d’un élève en manifestant devant la préfecture.


Nos élus s'engageront dans la bataille pour :

  • L’arrêt des rafles au faciès.
  • Le soutien à la lutte de tous les sans papier pour leur régularisation.
  • La fermeture des centres de rétention et contre le projet sur l’aéroport d’Orly.
  • L’égalité des droits entre français et immigrés
  • Le droit de vote et d’éligibilité des immigrés à toutes les élections à commencer par les municipales.

Petite enfance et scolarité

La possibilité d’accueil des enfants en bas âge dans une crèche municipale, familiale ou départementale se limite, actuellement, à 324 places (154 places municipales et 170 places départementales). Malgré l’ouverture rue Marcellin Berthelot d’une nouvelle crèche, cela reste insuffisant. Les immeubles poussent comme des champignons, la population de la ville augmente mais les équipements sociaux ne suivent pas.


C'est pourquoi nous nous battrons :

  • Pour un service public de la petite enfance, gratuit et accessible à tous.
  • Pour l’ouverture de places dans les crèches municipales en nombre suffisant.
  • Pour l'ouverture de classes supplémentaires en maternelle, primaire et la création d'un quatrième collège.

L’eau est un bien commun

L'UFC que choisir pointait récemment du doigt le coût exorbitant de l'eau dans les communes qui ont confié leur gestion aux entreprises privées. La différence est en moyenne de 27% au profit des communes qui sont en régie publique. À Alfortville, comme dans 144 villes adhérentes au syndicat des eaux d'Ile de France(SEDIF), c'est le puissant groupe Véolia qui gère l'eau. Et la région parisienne bat tous les records pour ce qui est des prix. L'eau y est plus chère qu'à Paris.

Il est urgent de se réapproprier ce bien précieux qui ne doit pas être l'objet d'une exploitation capitaliste. Il faut permettre à chaque citoyen de payer un prix juste, et non de rémunérer une poignée d'actionnaires. Il faut aussi répondre à l'urgence écologique et amener les entreprises à consommer moins d’eau. Pour l’instant, ces dernières bénéficient de tarifs préférentiels lorsqu’elles la consomment en grande quantité. Il faut permettre à chaque citoyen d'avoir accès à une eau de qualité à un tarif unique et modéré partout en France. C'est précisément ce que ne peuvent pas proposer des groupes privés qui voient leurs bénéfices augmenter au rythme de l'épuisement de nos ressources naturelles.

En 2010, le contrat qui lie le SEDIF à Véolia arrive à échéance. Il sera alors temps de proposer une alternative de service public pour assurer la distribution de l'eau. La politique que nous défendrons au sein du conseil municipal, c'est la remunicipalisation. L'eau n'est pas une marchandise, arrachons la des mains des entreprises

Logement : main basse sur la ville

Le manque de logements sociaux atteint des proportions dramatique dans tout le pays.
A Alfortville 1800 familles sont en attente de logements HLM. Beaucoup doivent s’entasser dans de sordides hôtels meublés pour des prix très élevés.

Et pourtant la municipalité prévoit la destruction de plus de 500 logements dont une bonne partie aux Alouettes. On nous promet des reconstructions, mais les appartements y seront vraisemblablement à des prix prohibitifs pour les plus pauvres. Au lieu de dynamiter des immeubles, il serait certainement plus avantageux de les rénover et de réaménager l’environnement.

Les jeunes ne trouvent pas à se loger : avec le bas niveau des salaires actuels, avec l’emploi précaire, comment débourser des loyers qui atteignent les 1000 euros par mois.

  • Il faut stopper la spéculation immobilière qui se traduit par une politique de construction d’immeubles résidentiels chassant les plus démunis toujours plus loin.
  • Le logement doit être une priorité nationale passant avant tout le reste.
  • Il faut rénover les cités qui sont en train de se dégrader et il faut cesser de considérer les locataires comme des délinquants ou des casseurs.

Il y a urgence à se préoccuper sérieusement de l’habitat pour permettre à tous d’être logés et de vivre dans des conditions correctes et à des prix modérés !

Notre cadre de vie

Les cités s’enlaidissent, les immeubles se dégradent doucement par manque d’entretien, les espaces verts sont abandonnés, les détritus s’entassent autour des poubelles qui encombrent les accès à nos bâtiments, les rues sont pleines de trous. Voilà le cadre de vie auquel nous sommes relégués. Mais le square devant la mairie qui n’en avait que très peu besoin a été refait à grand frais…

Beaucoup en ont assez de ce mépris !

Unis pour les luttes sociales et les solidarités

C’est le nom que nous avons voulu donner à notre liste, parce qu’un des enjeux des élections municipales, le 9 mars prochain, à Alfortville comme ailleurs, sera d’exprimer la révolte de toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de voir leur situation se dégrader à cause du chômage, de la précarité, de l’insuffisance de leurs revenus alors que les prix des produits ou des biens les plus nécessaires flambent.

Cette situation, nous ne pensons pas qu’elle soit une fatalité. Elle résulte de la politique que mènent depuis des années des gouvernements dont la seule préoccupation a été de servir les intérêts du grand patronat et des plus riches. Qu’ils soient de droite ou du Parti socialiste. La pauvreté s’est accrue dans le même temps que les profits des sociétés cotées à la Bourse ont battu des records, les services publics se sont dégradés alors que les privilégiés se sont vu accorder toujours plus de moyens de réduire leurs impôts ou leurs cotisations sociales.

L’unique objectif des réformes que veulent aujourd’hui mener à terme les Sarkozy, Fillon et Parisot du Medef, c’est de réduire à la précarité l’ensemble du monde du travail pour tirer tous les salaires à la baisse, empêcher les couches populaires de défendre leurs droits à profiter des richesses qu’elles sont les seules à créer, leur droit à une existence digne, tout simplement.

Retraites, temps de travail, garanties d’emploi et de salaire, tous les acquis sociaux qui limitaient la rapacité des classes possédantes et qu’avaient gagnés les générations précédentes par leurs luttes, sont aujourd’hui menacés. Nous ne voulons pas « travailler plus » et plus longtemps pour gagner moins.

Nous sommes partie prenante de toutes les luttes par lesquelles les travailleurs, avec ou sans emploi, s’opposent à une nouvelle dégradation de leurs conditions de vie. Nous voulons agir localement pour que ces luttes puissent se développer et converger dans un mouvement d’ensemble, seul à même de stopper la régression sociale, d’imposer l’interdiction des licenciements, l’embauche massive dans les services publics, l’augmentation générale des salaires et des minima sociaux afin que personne ne puisse vivre avec moins de 1500 euros nets par mois.

Solidarité, parce que nous ne voulons pas non plus que ceux parmi nous qui n’ont pas les droits les plus élémentaires de citoyens parce qu’ils n’ont pas de papiers, continuent à être en butte aux rafles policières et au mépris des autorités. Parce que nous défendons le droit de tous à un logement, à des papiers et aux droits qui leurs sont liés.

Ce combat, nous le mènerons bien évidemment aussi pour tout ce qui concerne la commune d’Alfortville. Nos élus, se feront les relais des mobilisations sociales comme de l’exigence légitime des habitants d’Alfortville à une existence digne et à l’amélioration de leur cadre de vie face à une municipalité qui a tant de fois montré son mépris à l’égard des plus pauvres.

Nous ne prétendons pas pouvoir changer les choses à nous seuls, nous avons besoin au contraire de votre soutien, mais aussi de vos initiatives, de vos idées, de votre volonté de faire vivre une démocratie réelle et transparente, de faire entendre la voix et les exigences de tous ceux qui ne peuvent compter que sur leur travail pour vivre, sur leur solidarité et sur leur dignité pour résister.